Les étiquettes ne sont pas seulement utilisées pour gratter, elles fournissent des informations sur le produit, y compris ses ingrédients et son origine. Compte tenu des données d'impact social et environnemental de l'industrie de la mode, il est évident d'acheter moins et d'acheter plus. Dans cet article, vous allez apprendre à déchiffrer les étiquettes des vêtements pour identifier les articles écoresponsables.

Matière : coton conventionnel, viscose ou acrylique

Le coton est peut-être un matériau naturel, mais il peut avoir un impact environnemental important. Les consommateurs d'eau, avides de pesticides et de coton traditionnel augmentent l'impact environnemental de leurs vêtements. Son avantage est qu'il est moins cher que le coton bio aujourd'hui, car il est plus facile à produire. Les fibres de viscose sont obtenues par un procédé chimique recréant des fibres synthétiques à partir de cellulose végétale. Selon une étude, sa production provoquera une pollution de l'air et de l'eau et affectera la santé humaine. En plus de donner au tissu une finition lisse et brillante, la fibre de viscose a une valeur limitée, car elle n'absorbe pas l'humidité et ne retient pas la chaleur. Cependant, c'est une matière polyvalente qui peut être utilisée pour des robes, des jupes, des pantalons, des T-shirts, etc. L’acrylique est composé d'huile minérale ou d'autres hydrocarbures, et il est également dérivé du pétrole, et il émet des particules de plastique lorsqu'il est lavé. Ce tissu n'est pas respirant et bouloche rapidement. Il est utilisé pour la peinture, mais il est également utilisé dans l'industrie textile pour fabriquer de la fausse fourrure et des pulls. Il est généralement mélangé à d'autres fibres pour rendre le vetement bio plus doux et plus élastique. Obtenez plus d’informations.

Matière : coton bio, lin ou chanvre

Pour être considérés comme cultivés biologiquement, au moins 95 % de la fibre doit provenir d'un champ certifié biologique. De plus, ils sont blanchis avec du peroxyde d'hydrogène au lieu d'un agent de blanchiment au chlore comme les fibres de coton traditionnelles. Interdire les intrants synthétiques et contrôler le processus de conversion, comme interdire l'utilisation de métaux lourds dans les colorants. Son processus de production utilise également moins d'eau. Par conséquent, son impact sur l'environnement est meilleur que le coton traditionnel, mais il est plus intensif en main-d'œuvre et généralement plus cher en raison de sa plus faible productivité. Le lin ne nécessite pas d’eau ou d’engrais. C’est un tissu intéressant pour la consommation des vêtements locaux. Comme le lin, le chanvre nécessite peu ou pas d'eau ou encore d'engrais. Il est hypoallergénique, non irritant, non allergisant et sa fibre a une forte résistance à la particularité.

Repérer le lieu de la fabrication

Par conséquent, pour être écoresponsables, les vêtements doivent être conçus avec des matières ayant moins d'impact sur l'environnement. Le lieu de fabrication détermine le temps de transport des produits livrés ainsi que les conditions de travail d’employés qui confectionnent le vêtement éco responsable. En fonction du mode de transport employé, cela peut avoir un impact environnemental important. D'autre part, la production de vêtements dans quelques pays est parfois liée à des conditions de travail qui sont très difficiles. Par conséquent, il est parfois utile de choisir les vêtements produits localement. Le seul problème est que certaines matières premières ne sont pas cultivées dans votre pays ou dans les pays voisins, elles ne peuvent donc pas être produites à 100 % localement. Il est donc nécessaire de pouvoir déterminer le lieu de production pouvant fournir des vêtements produits dans des conditions éthiques et écologiques.

Repérer les engagements de marque

Les étiquettes facilitent le choix des consommateurs. Elle certifie une production bio, locale, équitable, écologique ou le respect des normes sociales selon un cahier de charges précis. Toutes les étiquettes ne sont pas fiables. Pour que le label soit considéré comme sérieux, plusieurs critères sont requis. Le label d'un vetement bio est accordé par un tiers indépendant pour s'assurer qu'il n'y a pas de tricherie. Elle doit s'appuyer sur des référentiels stricts et fiables. Par exemple, si la fabrication d'un produit nécessite une grande quantité d'intrants chimique ou conduit à la déforestation, il n'est pas nécessaire de prévoir un emballage écoresponsable pour le produit. Même si vous aimez un vêtement, mais que vous trouvez qu'il n'a pas d'étiquette, ne désespérez pas. L'obtention de labels est parfois très coûteuse. On comprend l'engagement de la marque et sa transparence par rapport au processus de production. Il est toujours possible pour une marque d'être transparente sur ses choix de production, c'est-à-dire où elle est produite, dans quelles conditions et quelle est la relation avec l'usine coopérante.